20/09/2010
Un marché animé par une forte
demande de logements
Les Notaires de Paris-Ile-de-France lont constaté depuis
lété 2009 : après une période de pause, lactivité des marchés
immobiliers est désormais nettement repartie. Les
acquéreurs potentiels - primo-accédants ou propriétaires -
sont à nouveau à la recherche de biens immobiliers, que ce
soit dans le neuf ou lancien. Cette reprise dactivité sapplique
dans la plupart des secteurs de lIle-de-France.
Pourtant, elle bute aujourdhui principalement sur linsuffisance
de logements à vendre, aussi bien neufs quanciens.
Ainsi, alors que les prix sont repartis à la hausse au 1er trimestre
2010, les biens proposés à la vente trouvent le plus
souvent preneurs rapidement et sans négociation sensible.
Un marché immobilier en convalescence
➜ Nombre de ventes En terme de nombre de ventes, le
marché francilien reste néanmoins en convalescence. Le
nombre de logements vendus (41 000 environ) est supérieur
de plus de 80 % au 1er trimestre 2009 et même légèrement
supérieur aux chiffres du 1er trimestre 2008 (+4,0 %), mais cette
période marquait lentrée en récession du marché immobilier. Il
demeure encore sensiblement inférieur aux performances des
années 2006 et 2007.
➜ Prix - De manière surprenante en période de récession économique,
après une courte période de baisse, les prix de limmobilier
sont rapidement repartis à la hausse dans la région francilienne.
A la fin mars 2010, la hausse annuelle des prix est de +1,0 % en
Ile-de-France. Cette tendance, qui concerne aussi bien Paris, que la
Petite et la Grande Couronne, sest même amplifiée entre janvier
2010 et mars 2010. La hausse concerne davantage les appartements
que les maisons.
Appartements anciens - Encore limitée, la reprise de laugmentation des prix des appartements est confirmée. En un an, le prix des appartements anciens a augmenté de +1,4 % avec un prix moyen de 4 550 /m2(3 740 /m2 pour la Petite Couronne et 2 830/m2 pour la Grande
Couronne. À Paris - Une hausse des prix sensible À Paris, où loffre de logements est limitée, les prix sont également repartis à la hausse. Sélevant à 6 430 /m2, les prix ont augmenté de +1,7 % sur un an, et même de
+3,2 % entre janvier et mars 2010. Le quartier le plus onéreux est Saint-Germain-des-Prés (12 730 /m2) suivi du quartier Saint-Thomas dAquin (11 430 /m2), respectivement dans les 6e et 7e arrondissements. Les quartiers les plus abordables sont la Goutte-dOr dans le 18e (4 810 /m2) et Pont-de-Flandre
dans le 19e (4 930 /m2).
Maisons anciennes - Sétablissant à 280 400 en moyenne, le prix des maisons franciliennes a stagné sur un an. Ainsi, entre mars 2009 et mars 2010, le prix des maisons sest stabilisé à +0,5 %. Cette tendance est observée aussi bien en Petite Couronne (+0,7 % avec un prix moyen à 317 900 ), quen Grande Couronne (+0,1 % avec un prix à 263 900 ). Toutefois, les prix des maisons ont à nouveau commencé à augmenter de plus de 2 % entre janvier et mars 2010.
PERSPECTIVES - Linsuffisance de loffre dappartements et de maisons dans la région capitale entraîne une forte résistance des prix.
Tout laisse à penser que le premier semestre 2010 connaîtra une forte activité immobilière, comme cest traditionnellement le cas à cette période de lannée. Selon les Notaires de Paris-Ile-de- France, la hausse des prix sur un
an à la fin de l'année 2010 devrait être de lordre de +3 % pour lensemble
de lIle-de-France. Lamélioration progressive de la
situation économique, et surtout, des conditions de financement
toujours attractives (accès au crédit facilité et taux encore très
faibles) pourraient, en effet, permettre aux Franciliens de concrétiser
leur acquisition immobilière.
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